LES ENFANTS DANS LES GUERRES

Vus à travers le regard de cinq photographes d'akg-images

À l'occasion de la Journée internationale des droits de l’enfant le 20 novembre, nous vous présentons cinq reportages qui montrent les enfants dans des conflits de la fin du 20e siècle et du début du 21e siècle.

Nos photographes Philippe Ledru, Emmanuel Ortiz, Guenay Ulutuncok, José Nicolas et Stefan Trappe ont porté leur regard sur les enfants lorsqu’ils "couvraient" les conflits au Liban, en Ex-Yougoslavie, au Mozambique et Liberia et en Somalie pendant ou suite à des guerres civiles.

Les enfants sont les grands oubliés dans ce que l’on appelle les "théâtres de guerre" quand l’attention générale est concentrée sur les combats, l’avancement ou le recul de tel ou tel belligérant, le nombre de morts, les destructions et conséquences géopolitiques et économiques.

Pourtant, les enfants sont victimes à plus d'un titre des conflits armés. Avant d’entrer dans le vif du sujet avec les photographies de reportage, voici quelques informations générales chiffrées :

Depuis le rapport historique de Graça Machel, experte désignée par le Secrétaire général de l’ONU en 1996 et intitulé "Impact des conflits armés sur les enfants", dans lequel on évaluait à près de 25 millions le nombre d’enfants déplacés lors de conflits en dix ans, plus de 25 ans après les choses ne se sont malheureusement pas améliorées.

On estime aujourd’hui que le nombre d’enfants vivant dans des zones de conflits a augmenté de plus de 75 % depuis le début des années 1990, où il avoisinait les 200 millions. Ce chiffre a atteint 450 millions fin 2021, le chiffre le plus élevé de ces 20 dernières années, soit un enfant sur six (estimations du bureau du Haut-Commissaire de l’ONU aux droits de l’homme). Et le conflit en Ukraine a poussé deux millions d'enfants à fuir leur pays et déplacé quelque trois millions d’entre eux à l'intérieur du pays.

Un petit garçon écoute, inquiet, les admonitions d'une femme agent de la gare de Lviv en Ukraine. ​ Photo, 1er mars 2022 ​ © Emmanuel Ortiz / akg-images
Un petit garçon écoute, inquiet, les admonitions d'une femme agent de la gare de Lviv en Ukraine. ​ Photo, 1er mars 2022 ​ © Emmanuel Ortiz / akg-images

Parmi ces enfants, 165 millions sont touchés par des conflits de forte intensité (c’est-à-dire les zones où les affrontements font chaque année plus de 1 000 victimes). Les enfants vivant dans ces zones ravagées par les conflits n’ont souvent accès ni à l’école ni à des centres médicaux et sont davantage exposés à la violence.

Si la majorité des enfants touchés par des conflits dans le monde se trouvent en Asie, c’est au Moyen-Orient qu’ils sont les plus susceptibles de vivre dans une zone frappée par un conflit. En 2021, dans cette région, environ deux enfants sur cinq vivaient à moins de 50 km d’un conflit faisant rage dans leur pays et les enfants de Syrie, d’Irak, du Yémen et d’autres zones de guerre de la région sont fortement exposés aux six violations graves définies par les Nations Unies. Vient ensuite l’Afrique, où un enfant sur cinq est touché par un conflit. Plus récemment, le conflit en Ukraine est venu rappeler aux populations européennes que leurs enfants aussi peuvent être victimes de conflits, qui auparavant semblaient épargner les pays dits "développés".

Parmi les violations confirmées en 2021, ce sont les cas de recrutement et de contraintes d’enfants pour commettre des meurtres ou des actes violents qui sont demeurés les plus nombreux, suivis de près par les refus d’accès humanitaire et les enlèvements. Au total, 8 070 enfants ont été tués ou grièvement blessés, les conflits en Afghanistan, en Israël et dans le Territoire palestinien occupé, en Somalie et au Yémen ayant été les plus meurtriers. Plus de 6 310 enfants ont été recrutés et utilisés par des parties prenantes à des conflits, les chiffres les plus élevés ayant été confirmés en République démocratique du Congo, en République arabe syrienne, en Somalie et au Mali.

Garçon de 10 ans ayant perdu une jambe dans les combats en République démocratique du Congo / Photo, 05.12.2008 © Stefan Trappe / akg-images
Garçon de 10 ans ayant perdu une jambe dans les combats en République démocratique du Congo / Photo, 05.12.2008 © Stefan Trappe / akg-images

Les conflits exacerbent les situations où les enfants sont abusés et augmentent les risques d’exploitations et de sévices sexuels. Si certaines formes d’exploitation apparaissent au moment du conflit, comme le recrutement et l’utilisation d’enfants pour la guerre, les abus perdurent souvent durant la période de transition, "post-conflit" : travail domestique se transformant en servitude, recrudescence de la traite d’enfants, violence sexuelle accrue, exploitation sexuelle dans les camps de réfugiés, par exemple. De manière générale, comme les années précédentes, filles et garçons n’ont pas été touchés de la même manière par les violations graves. Si 85 % des enfants recrutés et utilisés étaient des garçons, 83 % des victimes d’actes de violence sexuelle étaient des filles.

Par ailleurs, les enfants ont été particulièrement touchés par les armes explosives, notamment les engins explosifs improvisés, les mines terrestres et les bombes. Les enfants rescapés de tels accidents en gardent souvent des handicaps à vie, tels qu’un membre amputé, une paralysie ou la perte de la vue ou de l’ouïe, ou des traumatismes durables, lesquels constitueront indéniablement des obstacles importants à surmonter dans le parcours éducatif de ces enfants. Ajoutons aussi qu’il est particulièrement difficile de déterminer les responsabilités en cas de décès ou de blessures graves causés par des armes explosives ou des restes d’armes explosives laissés sur place à la fin d’un conflit.

Un petit garçon afghan blessé est soigné par Bernard Kouchner des Médecins du Monde / Photo, 1984 © José Nicolas / akg-images
Un petit garçon afghan blessé est soigné par Bernard Kouchner des Médecins du Monde / Photo, 1984 © José Nicolas / akg-images

À toutes ces exactions s’ajoutent les attaques visant des écoles et des hôpitaux qui ont continué de compromettre gravement l’accès et le droit des enfants à l’éducation et à la santé. Leur nombre est demeuré particulièrement élevé, notamment au Mali, en Israël et dans les Territoires (palestiniens) occupés, en Afghanistan et en République démocratique du Congo.

Au premier trimestre de 2022, les affrontements armés, les conflits intercommunautaires, les opérations militaires, l’insécurité et la pandémie de COVID-19 ont continué d’avoir de lourdes répercussions sur les enfants touchés par les conflits. Bien que le nombre total de violations graves confirmées ait légèrement diminué au premier trimestre de 2022, le nombre d’enlèvements a continué de croître à une vitesse inquiétante par rapport au dernier trimestre de 2021. La République démocratique du Congo est demeurée le pays où le plus grand nombre d’enlèvements a été confirmé, suivi du Burkina Faso et de la Somalie.

L'ensemble de ces constatations corrobore le fait que la situation des enfants n'a pas changé sinon empiré depuis la fin du 20e siècle. Retour en images sur cinq conflits contemporains couverts par nos photographes :

 

Les enfants dans la Guerre du Liban - par Philippe Ledru

AKG8325685 Un "Lionceau" armé à Beyrouth en 1976 © Philippe Ledru / akg-images
AKG8325685 Un "Lionceau" armé à Beyrouth en 1976 © Philippe Ledru / akg-images

Nous commençons notre récit en images avec des photographies de Philippe Ledru prises entre et 1976 et 1983 pendant la Guerre du Liban (1975-1990). Le photographe est retourné régulièrement au fil des années - séjours entrecoupés notamment par son travail régulier au Festival de Cannes - dans ce pays ravagé par une guerre civile qui ne semblait plus pouvoir se terminer. Les combats entre chrétiens et musulmans et milices chrétiennes ou chiites entre elles et l'ingérence extérieure ont causé 150 000 morts et 300 000 blessés.

Nombreuses sont les photos où Philippe Ledru s'est focalisé sur l'emprise de la guerre sur les enfants : Enrôlés dans leur camps respectifs dès leur plus jeune âge, ils prennent déjà la pose de militants pour leur cause religieuse, comme les petits musulmans qui brandissent fièrement des kalachnikovs ou les deux jeunes garçons qui prennent la pose sur un char des milices chrétiennes, décoré d'un Christ en croix. Le « Lionceau » - jeune combattant du F.P.L.P. (Front populaire de libération de la Palestine) - armé d'une grenade et portant une ceinture de munitions est déjà aux manettes d'un lance-roquettes sur une camionnette dans une rue de Beyrouth.

Mais la guerre est plus forte qu'eux, comme le montrent des photos saisissantes d'une petite fille blessée et transfusée, portée à bout de bras dans la rue; des enfants dont le terrain de jeu est un bus carbonisé; d'autres dont le mur d'appartement n'est qu'un grand trou béant après un bombardement ou encore un garçon dans la rue qui a sauvé quelques affaires de son immeuble bombardé. Ces photos donnent à voir que les enfants sont acteurs, témoins et victimes à la fois d'un conflit qui les dépasse.

Découvrez plus de photos de Philippe Ledru sur les enfants dans la Guerre du Liban ici : ​

 

Les enfants dans les Guerres de Yougoslavie - par Emmanuel Ortiz

AKG9333664 Un petit garçon qui a perdu ses deux jambes à cause d'un bombardement, dans un hôpital de fortune construit par la Croix-Rouge près de Bihać en Bosnie-Herzégovine en 1995 © Emmanuel Ortiz / akg-images
AKG9333664 Un petit garçon qui a perdu ses deux jambes à cause d'un bombardement, dans un hôpital de fortune construit par la Croix-Rouge près de Bihać en Bosnie-Herzégovine en 1995 © Emmanuel Ortiz / akg-images

Emmanuel Ortiz a couvert tous les conflits des Guerres de Yougoslavie (1991-2001) durant près de 9 ans, à commencer avec la Guerre d'indépendance de la Croatie (1991-1995); en passant par la Guerre de Bosnie (1992-1995); à la Guerre du Kosovo (1998-1999). Tous les épisodes de ces conflits ont coûté la vie à 140 000 personnes.

Les photographies d'Emmanuel Ortiz des enfants dans ces conflits ont un caractère emblématique, grâce à leur cadrage savant mais peut-être aussi parce qu'elles sont en noir et blanc ce qui leur confère une puissance visuelle au-delà du reportage d'actualité. Ce sont des situations-types qui sont mis en évidence : Le petit garçon aux jambes amputées suite à un bombardement; la fille qui doit quitter sa ville Dubrovnik, sa poupée à la main; le garçon à Mostar-Est qui semble défier un soldat espagnol de l'ONU (hors champ) à propos de la nourriture distribuée, un pistolet-jouet à la main; le petit garçon pendant le siège de Sarajevo qui ressemble à un soldat de la Première Guerre mondiale, avec son masque à gaz sur la tête; le petit garçon riant aux éclats, tenant un casque bleu des forces des nations Unies tel un talisman entre les mains; le petit garçon kosovar coincé entre des réfugiés adultes dans le camp de fortune de Blace en Macédoine du Nord et qui lève les yeux au ciel, espace vaste et libre hors d'atteinte; le jeune Albanais du Kosovo qui brandit le drapeau national en signe de bienvenue devant un véhicule blindé de la KFOR qui passe.

Découvrez plus de photos d'Emmanuel Ortiz sur les enfants dans les Guerres de Yougoslavie ici :

 

Enfants des rues au Mozambique / Enfants soldats au Liberia - par Guenay Ulutuncok

AKG9592907 Enfants des rues du centre-ville de Maputo pendant la guerre civile du Mozambique, en 1991 © Guenay Ulutuncok / akg-images
AKG9592907 Enfants des rues du centre-ville de Maputo pendant la guerre civile du Mozambique, en 1991 © Guenay Ulutuncok / akg-images
AKG8333881 Enfants soldats pendant la première guerre civile du Liberia à Tubmanburg, en 1995 © Guenay Ulutuncok / akg-images
AKG8333881 Enfants soldats pendant la première guerre civile du Liberia à Tubmanburg, en 1995 © Guenay Ulutuncok / akg-images

Le photographe d'origine turque Guenay Ulutuncok vivant en Allemagne a fait ses premiers reportages en Afrique du Nord et au Moyen-Orient au début des années 1980, puis en Afrique subsaharienne. Pour présenter son travail au sujet des enfants dans les guerres, voici deux reportages qui sont comme les deux faces de la même médaille : les enfants des rues et les enfants soldats.

Si les premiers sont abandonnés à eux-mêmes - comme au Mozambique, pendant et suite à la guerre civile (1977-1992) - les seconds sont embrigadés dans des conflits - comme dans la première guerre civile du Liberia (1989-1996) - justement parce qu'ils sont orphelins ou délaissés et qu'il sont forcés ou cherchent de leur gré la "protection" d'un groupe armé. Manipulables et apprenant rapidement les techniques de combat, ils sont moins coûteux et considérés plus faciles à sacrifier que des soldats adultes. Victimes d'une stratégie de guerre cynique, ils deviennent tueurs à leur tour, non sans subir de graves traumatismes.

Les photos de Guenay Ulutuncok saisissent parfaitement la complexité des situations ultra précaires des enfants des rues et des enfants soldats. Les scènes et portraits donnent à voir dans les rues de Maputo, capitale du Mozambique, un groupe de jeunes garçons qui forme une famille de substitution, avec un chef qui gère l'argent, les repas pris en commun, des "sorties" qui se terminent dans la mendicité, des bagarres amicales et les blessures physiques des garçons là où les blessures psychiques affleurent dans les regards et attitudes. Au Liberia, les jeunes membres de différents groupes rebelles prennent la pose des grands, ils semblent "jouer à la guerre", sauf que les armes sont réelles. Les munitions portées comme des parures autour du cou, les fusils brandis, les jeunes garçons ont parfois des expressions très dures et intimidantes, alors que à d'autres moments, ce sont des petits garçons, un ballon de foot à la main ou rêvassant, le regard triste, fusil posé sur le genou.

Découvrez plus de photos de Guenay Ulutuncok sur les enfants des rues et les enfants soldats ici, dont des photos prises au CAP-Children Assistance Center – centre de réhabilitation pour enfants et adolescents ayant des expériences traumatisantes à Monrovia.

 

Les enfants dans la Guerre civile en Somalie - par José Nicolas

AKG9622118 Une mère et ses enfants attendent l'arrivée de nourriture des ONG à Mogadiscio, en 1992 © José Nicolas / akg-images
AKG9622118 Une mère et ses enfants attendent l'arrivée de nourriture des ONG à Mogadiscio, en 1992 © José Nicolas / akg-images

José Nicolas, ancien parachutiste blessé au Liban et réformé à 29 ans, s'est reconverti en photographe-reporter suite à sa rencontre, en 1982, de Bernard Kouchner, cofondateur de Médecins sans frontières et Médecins du monde. Il suit les missions humanitaires dans les zones de guerre au Liberia, Afghanistan, Kurdistan, Liban, Bosnie, Rwanda où il a été grièvement blessé par un enfant soldat en 1994.

En Somalie, où une guerre civile éclatée en 1991 n'est toujours pas terminée de nos jours, José Nicolas témoigne, sons appareil photo à la main, en 1992 et 1993 de l'aide humanitaire et médicale apportées par l'intervention des Nations unies et les actions d’organisations non gouvernementales (notamment Action contre la Faim) pour endiguer la famine massive dans le pays.

Ses photos montrent le triste décor de la capitale Mogadiscio en ruines suite aux combats, où des enfants errent dans les rues (comme la petite fille sur la photo d'ouverture de ce dossier). Et son reportage prend toute son ampleur là où il dirige son appareil vers les corps extrêmement amaigris des enfants sous-alimentés. La file d'attente pour la distribution de nourriture en ouverture de ce reportage en dit long et le contraste entre les gestes bienveillants des médecins et membres des ONG et l'état physique des enfants est émouvant. Il y a des moments de soulagement aussi, comme quand des orphelins prennent un repas dans un dispensaire. Une photo prise pendant l'opération ONUSOM II sous commandement de l’ONU à partir du 4 mai 1993 (tentant de sécuriser l’apport de l’aide humanitaire en Somalie et de surveiller la mise en œuvre d’un cessez-le-feu) est très parlante : un petit garçon suit un légionnaire armé de la 13°DBLE dans un quartier de Baidoa comme s'il voulait se mettre sous sa protection.

Découvrez plus de photos de José Nicolas sur les enfants dans la Guerre civile en Somalie ici :

 

Les enfants syriens réfugies au Liban - par Stefan Trappe

AKG9615382 Un petit garçon joue avec son pistolet en plastique au camp de réfugiés syriens à Ketermaya au Liban, en 2015 © Stefan Trappe / akg-images
AKG9615382 Un petit garçon joue avec son pistolet en plastique au camp de réfugiés syriens à Ketermaya au Liban, en 2015 © Stefan Trappe / akg-images

Le photojournaliste allemand Stefan Trappe voyage depuis plus de 30 ans dans les zones de crise du monde entier. L'un de ses premiers voyages a conduit cet autodidacte en Yougoslavie, où il a documenté la guerre civile.

Pour clore notre dossier sur les Enfants dans les Guerres, nous retournons au Liban, près de 40 ans après la guerre civile photographiée par Philippe Ledru, le reportage montré en ouverture. En 2015, Stefan Trappe s'est rendu au Liban devenu terre d'accueil pour des réfugiés syriens fuyant la guerre qui sévit dans leur pays depuis 2011. Si les camps dans Plaine de la Bekaa et à Ketermaya au Liban mettent les réfugiés à l'abri des combats en Syrie, leur situation reste précaire. Les photos de Stefan Trappe montrent les ruines d'une ancienne usine d'oignons où les Syriens ont trouvé refuge dans des tentes et baraques. Les enfants ont particulièrement intéressé le photographe, ils les a suivis partout dans les camps et à différents moments de leurs journées, comme ces petites filles à la corvée de l'eau à la citerne, transvasant de l'eau depuis un bidon vers de grandes bouteilles en plastique. L'école joue un rôle important : dans une salle de classe improvisée à Ketermaya, une enseignante encourage un petit garçon intimidé qui se tient devant le tableau et ne semble pas comprendre ce qu'on lui demande. Une jeune fille montre un dessin qu'elle a été incitée à faire pour affronter ses expériences traumatisantes de la guerre en Syrie. Le jeu et la compagnie font également un travail de réparation auprès des enfants. Un petit garçon pousse une fillette sur un tricycle, l'aidant à rouler et un groupe de petits garçons souriants s'est posté devant le photographe dans le camps de la Plaine de Bekaa comme pour dire "nous voilà!"

La photo d'ouverture de ce reportage d'un petit garçon qui pointe un pistolet en plastique vers le photographe concentre tous les éléments des enfants dans les guerres en une seule image : Dans un contexte hostile, sans abri, en proie aux violences et à la faim, ils jouent à la guerre pour se libérer des traumatismes. Trop souvent la réalité guerrière les rattrape.

Découvrez plus de photos de Stefan Trappe sur les enfants syriens réfugiés au Liban ici :

Conception, choix iconographique et présentation des reportages : Ulrike Haussen


 

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